J’ai invité un homme chez moi pour un dîner romantique… et je suis restée figée sur place


Il était exactement huit heures du soir. Les bougies illuminaient la table, le vin respirait dans les verres et la musique douce emplissait l’appartement. J’étais nerveuse, comme une adolescente avant son premier rendez-vous. J’avais préparé tout avec soin : une robe élégante, un parfum discret, des plats faits maison. Ce soir-là, je voulais me sentir vivante.

Mon mari m’avait quittée il y a deux ans, après vingt-neuf ans de mariage. Sans explication claire, juste un « je ne t’aime plus ». Après cela, je m’étais juré de ne plus jamais croire aux belles paroles. Mais la solitude a un goût amer. Et puis, il est apparu.

C’était mon voisin, un homme attentionné, au regard calme. Nous nous croisions souvent dans le parc, nous parlions un peu, puis de plus en plus. Il savait m’écouter, me faire rire. Un jour, il m’a invitée à prendre un café. Puis un autre. Et, peu à peu, j’ai senti renaître en moi quelque chose que je croyais perdu : le désir, la tendresse.

Alors, quand il m’a proposé de passer une soirée ensemble, j’ai dit oui. Mais j’ai voulu que ce soit chez moi, intime, sincère, romantique.

Et à huit heures précises, on a frappé à la porte.

Je suis allée ouvrir, le cœur battant.

Et là… je me suis figée.

Sur le palier se tenait lui — mais il n’était pas seul.

À côté de lui, une femme. Élégante, belle, mais le visage fermé. Ses yeux lançaient des éclairs.

— Bonsoir, dit-elle calmement. Je suis sa femme.

😨 Le sol s’est dérobé sous mes pieds

Tout ce que j’avais préparé — les bougies, la table, le repas — a soudain pris un air grotesque. Je n’entendais plus rien. Mon cœur cognait dans ma poitrine.

Il a tenté de parler :
— Chérie, écoute-moi… ce n’est pas ce que tu crois…

Mais elle l’a coupé net :
— Pas ce que je crois ? Vraiment ? Des bougies, du vin, deux assiettes… Tu veux que je te croie ?

Elle est entrée sans attendre d’invitation. Son regard s’est promené dans la pièce, détaillant chaque objet comme une arme.
— C’est charmant, murmura-t-elle. Tu sais que tu ne m’as jamais fait ça, toi ?

J’étais clouée au sol, incapable de prononcer un mot. J’avais envie de pleurer, mais aucune larme ne venait. Tout ce que je pouvais penser, c’était : comment ai-je pu être aussi naïve ?

💥 Le dîner s’est transformé en cauchemar

Elle s’est approchée de la table, a saisi une coupe à vin, l’a remplie et a levé le verre.
— À l’amour, dit-elle d’une voix froide. Celui qui fait mal.

Elle a bu d’un trait, posé le verre et est sortie sans un mot de plus. La porte s’est refermée dans un claquement sec.

Lui est resté là, tête baissée, incapable de me regarder.
— Pardonne-moi, murmura-t-il. Je voulais te dire la vérité… mais je n’ai pas su.

Je n’ai rien répondu. J’ai simplement soufflé les bougies une à une. Et dans le noir, j’ai compris que tout était fini.

💔 Après cette nuit

Les jours suivants, j’étais vide. Honte, colère, tristesse — tout se mélangeait. Mais peu à peu, j’ai senti quelque chose d’autre : un calme nouveau. J’ai compris que je n’avais pas besoin d’un homme pour exister.

Quelques semaines plus tard, j’ai pris un billet d’avion et je suis partie à la mer. Assise sur la plage, j’ai regardé les vagues et j’ai souri.

Et puis, un matin, j’ai reçu une lettre.
C’était de lui.

« Elle est partie. Et moi, j’ai perdu la seule femme vraie que j’aie jamais eue. »

Je n’ai pas répondu. J’ai simplement plié la lettre, l’ai déchirée et laissée s’envoler dans le vent.

Parce que ce jour-là, pour la première fois depuis longtemps, je me suis sentie libre.

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