Des marins découvrent une immense sphère métallique verte au milieu de l’océan : quand ils l’ont sortie de l’eau, ils ont été bouleversés en comprenant ce que c’était


La mer était calme ce jour-là, étrangement calme. Le soleil se reflétait sur la surface comme sur un miroir liquide. Le navire avançait paisiblement, sans heurts, quand soudain, un des marins aperçut quelque chose d’anormal à l’horizon.

Là-bas, flottant au milieu de l’immensité bleue, se trouvait une énorme sphère verte. D’abord, ils crurent que c’était une bouée, ou peut-être un fragment d’équipement scientifique perdu lors d’une tempête. Mais à mesure qu’ils approchaient, un malaise grandissait parmi l’équipage.

Le capitaine leva ses jumelles et fronça les sourcils. La surface du globe était parfaitement lisse, ponctuée de petites protubérances brillantes. Aucun signal radio, aucune réponse radar. Rien. Juste ce silence oppressant et cette chose… qui semblait les observer.

— C’est peut-être une mine… — murmura un marin d’une voix tremblante.

Le capitaine ordonna de s’approcher prudemment. L’un des hommes toucha la sphère avec un crochet de fer. Un son métallique, profond, résonna dans l’air. Il y avait quelque chose à l’intérieur.

La décision fut prise : ils la hissèrent à bord.

Lorsqu’elle sortit de l’eau, une étrange spirale se forma en dessous, comme si l’océan lui-même refusait de la laisser partir. La sphère faisait près de trois mètres de diamètre, et sa surface vibrait faiblement, presque imperceptiblement, comme une respiration.

— Ce n’est pas du métal… murmura le mécanicien Lefèvre. — C’est… quelque chose d’autre.

Quelques minutes plus tard, des lignes lumineuses apparurent sur sa surface, se dessinant en motifs géométriques parfaits. Puis, sans prévenir, un murmure se fit entendre.

Pas à l’extérieur.
Dans leurs têtes.

Un chœur de voix, lointaines, incompréhensibles, remplies de peur, de douleur… et d’un avertissement.

— Vous entendez ça ?! — cria quelqu’un. — Ça parle !

Le capitaine tenta de garder son sang-froid et ordonna de verrouiller l’objet dans la cale. Mais au même instant, le navire se mit à trembler. Les boussoles tournèrent follement, la radio crachota, et les vagues autour d’eux commencèrent à luire d’une lumière verte.

Sous la surface, des ombres bougeaient.
De longues files de points lumineux semblaient s’étendre à perte de vue.

— Mon Dieu… ce ne sont pas des reflets — souffla Lefèvre. — Ce sont d’autres sphères.

Et soudain, la sphère s’ouvrit.

Un nuage de brume verte s’en échappa, se répandant sur le pont. Un jeune opérateur radio, nommé Bernard, fut enveloppé par la fumée avant que quelqu’un puisse réagir. Quand elle se dissipa, il se tenait debout, immobile, les yeux brillant d’une lumière surnaturelle.

— Ils reviennent… — dit-il d’une voix métallique, glaciale.

La panique éclata. Certains marins tentèrent de repousser l’objet, d’autres coururent chercher des armes. Mais la sphère semblait collée au métal du navire. Elle absorbait tout autour d’elle : boulons, outils, morceaux de ferraille…

Le capitaine, désespéré, prit son pistolet de signalisation et tira.
Une explosion aveuglante déchira la nuit. Puis, plus rien.

Quand la lumière revint, la sphère avait disparu. À sa place, sur le pont, une empreinte circulaire parfaite — le métal semblait fondu, lisse, encore chaud.

Bernard gisait sur le sol. Quand ils s’approchèrent, il ouvrit lentement les yeux et murmura d’une voix brisée :
— C’est en dessous de nous…

Quelques secondes plus tard, un grondement profond monta du fond de la mer. La surface bouillonna, et, à l’horizon, d’autres sphères commencèrent à émerger, des dizaines, peut-être des centaines.

Le capitaine eut juste le temps d’envoyer un message de détresse. Ce fut le dernier signal reçu.

Le lendemain, on ne retrouva que des débris calcinés, tordus, comme s’ils avaient traversé un feu invisible.

Depuis ce jour, la mer dans cette zone n’est plus la même.
Les pêcheurs parlent de lumières vertes sous la surface, d’ondes radio étranges et de voix qui murmurent quand on règle la fréquence sur 13,7 MHz.

Certains disent que c’est un appel.
D’autres jurent qu’ils ont entendu leurs propres noms.
Mais ceux qui ont répondu…
ne sont jamais revenus.

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