Un homme sans abri entre dans une salle de mariage : tout le monde le regarde avec dégoût… jusqu’à ce qu’il prenne le micro et dise ces mots


Tout se déroulait à merveille. La musique douce accompagnait les rires, les verres tintaient, et les invités félicitaient le jeune couple. La mariée brillait dans sa robe blanche, le marié ne quittait pas son regard. L’air sentait la joie, le champagne et les fleurs fraîches.

Mais soudain, la porte d’entrée s’ouvrit brutalement. Un silence glacial tomba sur la salle.
Un homme venait d’entrer — sale, fatigué, vêtu d’un manteau troué. Ses chaussures étaient couvertes de boue, ses cheveux en désordre, son visage marqué par la vie dans la rue.

— Mais… qui a laissé entrer ce type ? murmura quelqu’un.
— Qu’il sorte ! C’est un sans-abri !

Les regards se faisaient méprisants. Plusieurs femmes détournèrent le visage, certains invités reculèrent leurs chaises. Mais l’homme ne semblait pas gêné. Il avançait lentement vers le centre de la salle, le regard fixe, presque déterminé.

Il prit le micro des mains du musicien.
La musique s’arrêta net.

— Je ne suis pas venu ici pour manger ni pour mendier, dit-il d’une voix rauque mais ferme.
Je suis venu parler à quelqu’un qui m’a oublié…

Tous les yeux se tournèrent vers le marié. Celui-ci pâlit instantanément.

— Tu ne me reconnais pas, n’est-ce pas ? continua l’homme. Il y a dix ans, c’est moi qui t’ai aidé à sortir de la rue. C’est moi qui t’ai donné du travail, un toit… et c’est toi qui m’as tout pris en retour.

Un murmure parcourut la salle.
— De quoi parle-t-il ?
— C’est impossible…

Le sans-abri eut un sourire amer.
— Tu m’as trahi, Paul. Tu as menti, manipulé, volé. Tu m’as détruit pour obtenir ce que tu voulais. Et maintenant te voilà, entouré de luxe, prêt à dire «oui» comme si ton passé n’existait pas.

La mariée regardait son futur époux avec horreur.
— C’est vrai, Paul ? Dis-moi que ce n’est pas vrai !

Mais le marié restait muet. Ses lèvres tremblaient.

— J’ai tout perdu à cause de toi, reprit l’homme. Mon travail, ma maison… et la femme que j’aimais.
Et tu sais quoi ? Elle est morte sans jamais apprendre la vérité.

Un cri étouffé s’échappa d’une des tables.
La mariée chancela.

— Oui, murmura-t-il, elle t’aimait encore. Jusqu’à la fin. Et moi… moi, j’ai passé des années à te haïr. Jusqu’à aujourd’hui.

Il leva les yeux, et sa voix résonna dans le silence total :
— Je ne suis pas venu pour me venger. Je suis venu pour qu’on se souvienne de qui tu es vraiment.

Puis il sortit de sa poche une enveloppe jaunie.
— Ceci est sa dernière lettre. Elle voulait que tu la lises. Mais je crois que tu n’en es plus digne.

Il posa l’enveloppe sur la table d’honneur, fit un pas en arrière, et lâcha le micro.

Le bruit du choc métallique résonna dans la salle comme un coup de tonnerre.
Personne ne bougeait.

Le sans-abri tourna lentement les talons et s’en alla.

La mariée, blême, retira son alliance et la posa devant son fiancé.
— Je ne peux pas épouser un homme capable de pareille trahison, dit-elle d’une voix brisée.

Elle quitta la salle, laissant derrière elle un silence pesant.

Le marié, effondré, se prit la tête entre les mains. Tous les invités le regardaient avec le même mélange de honte et de dégoût.

Dehors, sous la pluie, l’homme sans abri leva les yeux vers le ciel. Une larme coula sur sa joue.
— C’est fini, murmura-t-il. Maintenant… je suis libre.

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