Se cacher de ma grand-mère. Je me sens désolé pour moi-même. Je veux me sauver pour la vie


Nous vivons tous ensemble : moi, ma mère et ma grand-mère. Nous vivons ainsi toute notre vie. Aussi longtemps que je m’en souvienne. Je connais toutes mes femmes indigènes comme floconneuses.


Être dans le silence et la solitude est mon rêve chéri.

Ma grand-mère a fait un AVC il y a quelques années. Nous l’avons fait sortir. Il reste une caractéristique qui ne nous permet plus de vivre. La maladie a emporté tous ses souvenirs dans l’ombre. N’en laissant que deux à la lumière.

Et maintenant, depuis plusieurs années, elle les reproduit, comme un vieux disque, trébuchant, sautant, bruissant, mais joue tout jusqu’au bout.

Maman s’est habituée à ce que sa grand-mère n’entende pas depuis l’enfance. Ma grand-mère était autoritaire, dure et péremptoire. Je me souviens avoir conduit mon grand-père dans la cour avec une branche de saule. Surtout quand grand-père, après une disgrâce publique, s’est mis à boire à la maison pendant une semaine ou deux. Puis la grand-mère se cachait dans les coins. Mais pas pour longtemps.

Ma mère l’a reçu de sa grand-mère de telle manière qu’il vaut mieux ne pas s’en souvenir. Et avec des mots et des mains. Elle sait donc, elle l’a appris depuis longtemps, s’isoler de sa grand-mère avec un mur invisible.

Alors tout son répertoire actuel vole vers moi. Je travaille beaucoup. Comment ça va maintenant. Je suis fatigué. Je traîne juste à la maison. Et là, dès le seuil, la grand-mère transmet ses deux souvenirs, comme une nouvelle pour. Je ne veux plus l’entendre ni l’écouter. Il suffit que je sois le soutien de famille de la maison et que la charge qui pèse sur moi soit importante. Je veux être chez moi en toute tranquillité.

Il est impossible de se cacher de votre grand-mère, elle est comme le brise-glace de Lénine, elle franchira même les portes fermées. Les écouteurs ne me sauvent pas. Regarder ma grand-mère marmonner ses lèvres et marcher sur mes talons et écouter Sting à ce moment-là est un plaisir moyen. Je deviens agacé, en colère, nerveux, je bois des teintures curatives et je me fâche à nouveau.

Comment apprendre à faire abstraction de l’environnement extérieur ? Comment se protéger pour sa vie personnelle ?


Le psychologue Chernyshev.

La façon de se replier sur soi, quand il n’y a pas moyen de se retirer, de partir physiquement, nous est inhérente par la nature même. Il nous introduit comme dans une stupeur, du moins c’est ce que l’on ressent physiologiquement. Nous nous taisons, les yeux « vont » à l’intérieur, la connexion avec l’environnement extérieur se perd, le son se transforme en fond sonore. C’est une fonction protectrice du corps, qui aide à répondre correctement à une situation difficile ou à un moment de rejet qui nous arrive en ce moment. La soi-disant «chute» de la réalité est le besoin physiologique de notre corps de sortir de la communication, du contact, des circonstances. C’est notre protection.

Dans la situation dans laquelle vous vous trouvez en ce moment, il est en effet très important de maintenir votre santé mentale, car les personnes âgées, en règle générale, ne respectent pas les frontières, pour elles elles n’existent pas. Le meilleur moyen de se protéger lorsque l’on a besoin de communiquer avec une personne avec qui on ne veut pas communiquer, c’est de se mettre en «collage». Un tel arrêt intérieur du temps permet à chacun de saisir son propre Zen et de s’isoler de celui des autres. Comment faire?

Souvenez-vous de votre état de repli sur vous-même. Et commencer à agir. Lorsqu’il est important pour nos proches que nous les écoutions, mais pas très important qu’ils entendent — cela vous aidera à rester seul avec vous-même aussi longtemps que vous en aurez besoin. Et aussi, reposez-vous et gagnez en force mentale pour les exploits domestiques et professionnels.


Оставьте первый комментарий

Отправить ответ

Ваш e-mail не будет опубликован.


*