Pour ne pas perdre son travail, une infirmière accepte de laver un jeune homme paralysé. Ce qu’elle découvre dans la baignoire la glace d’effroi


patient, la chef de service l’appela dans son bureau.
— À partir d’aujourd’hui, tu ne seras plus infirmière, mais simple aide-soignante. Tu t’occuperas du bain des patients, dit-elle froidement.
— Mais… pourquoi cette décision ? demanda la jeune femme, abasourdie.
— Les patients se plaignent que tu passes ton temps sur ton téléphone.
— J’ai une fille malade, je dois savoir comment elle va…
— Ce n’est pas mon problème. Fais ce qu’on te dit, ou écris ta lettre de démission.

Elle baissa la tête et accepta. Le lendemain, on lui assigna un jeune homme complètement paralysé après un accident. Il ne pouvait bouger que légèrement la tête, ses yeux étaient son seul moyen d’expression.

Elle entra dans la chambre, l’aida avec un aide-soignant à le porter jusqu’à la salle de bain. L’eau coulait doucement, la vapeur emplissait la pièce. Elle vérifia la température, ajouta un peu de mousse et commença à le laver avec précaution.

Tout était calme. Seul le bruit de l’eau et le souffle léger du jeune homme troublaient le silence.
Mais soudain, quelque chose attira son attention.

Sous la peau de son épaule, il sembla qu’une ombre bougeait. Elle crut d’abord à une illusion, mais la chose se reproduisit : un mouvement lent, sous-cutané, comme si quelque chose vivait à l’intérieur.

Elle sentit un frisson la parcourir.
— Mon Dieu… qu’est-ce que c’est ? murmura-t-elle.

Le jeune homme ouvrit grand les yeux, terrifié. Ses lèvres tremblaient.
— Ne… ne touche pas… là… souffla-t-il d’une voix rauque.

Elle recula d’un pas. Les bulles sur son dos se dispersèrent et elle vit alors des lignes sombres, comme de fines veines, onduler sous la peau. L’infirmière cria, voulut s’enfuir, mais le patient gémit, en pleurs :
— Aide-moi… s’il te plaît… ils sont en moi…

Son instinct reprit le dessus. Elle attrapa une serviette, le sortit précipitamment de l’eau et appela le médecin.

Le chef arriva, irrité :
— Encore une de tes histoires ? Tu vois des fantômes maintenant ?
Mais à peine posa-t-il les yeux sur le corps du patient qu’il pâlit. Les mouvements sous la peau étaient bien réels.

Il ordonna immédiatement de verrouiller la pièce et d’appeler une équipe de désinfection.

Le lendemain, on dit à l’infirmière que le patient avait été « transféré ». Aucun autre détail. Elle eut l’interdiction de parler de ce qu’elle avait vu.

Mais la nuit, elle ne dormait plus. Dans ses rêves, elle revoyait le jeune homme, pâle, les yeux ouverts, murmurant :
— Pourquoi tu m’as laissé ? Pourquoi tu n’as pas fini ?

Au bout de trois jours, incapable de supporter ces visions, elle retourna secrètement à l’hôpital. Le service était bouclé, des hommes en combinaison blanche désinfectaient la zone. Lorsqu’elle demanda des explications, un collègue chuchota :
— À l’autopsie, ils ont trouvé sous sa peau de petites capsules transparentes… à l’intérieur, quelque chose bougeait.

Le sang se glaça dans ses veines. Elle se souvint qu’une goutte sombre de son dos avait éclaboussé son bras pendant le bain. Depuis, cette zone la démangeait. Tremblante, elle releva sa manche… Sous sa peau, à son poignet, quelque chose remuait lentement.

Elle hurla.

On ne la revit jamais.

Quelques semaines plus tard, la ville fut frappée par une étrange épidémie. Les habitants se plaignaient d’une sensation de mouvement sous la peau, comme si quelque chose rampait à l’intérieur d’eux. L’hôpital ferma soudainement.

Un vieil employé affirma plus tard avoir vu, en pleine nuit, des sacs mortuaires et de lourdes caisses métalliques marquées du symbole :
DANGER BIOLOGIQUE.

Et dans le sous-sol du vieux bâtiment, là où tout avait commencé, une seule lumière reste encore allumée.
Certains disent qu’on y entend des bruits… des respirations, des grattements.
Et sur le mur de la salle de bain — une empreinte de main, effacée par le temps, mais toujours visible : celle de l’infirmière qui voulait simplement garder son emploi… et qui découvrit l’horreur qu’aucun humain n’aurait dû voir.

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