Une vitrine brisée, un cheval affolé… et une découverte glaciale dans les entrailles de la ville


C’était une journée d’été comme les autres. Le soleil tapait fort sur le bitume brûlant, les passants avançaient lentement, écrasés par la chaleur. Dans son petit magasin de quartier, Marc, un commerçant sans histoire, faisait la caisse tranquillement.

Rien ne laissait présager ce qui allait suivre.

Un bruit. Fort. Brutal. Inattendu.

Un grand fracas résonna dans la rue, suivi d’un hennissement strident. Marc sursauta. Il leva la tête, le cœur battant.

Et là, il le vit.

Un cheval.

Un vrai. Gigantesque. Paniqué. En sueur, l’écume à la bouche, les yeux écarquillés comme s’il fuyait quelque chose d’invisible. Il fonça droit sur la vitrine du magasin.

CRASH.

Le verre vola en éclats.

Marc cria et se jeta derrière le comptoir.

L’animal s’agita, se cabra, hurla. Puis, sans prévenir, fit demi-tour et s’enfuit en galopant dans la rue, ses sabots frappant l’asphalte comme une alarme venue d’un autre monde.

Encore choqué, Marc se leva et, sans réfléchir, le poursuivit.

Le cheval s’enfonça dans les petites rues derrière le quartier, là où les entrepôts désaffectés et les bâtiments abandonnés dessinent des paysages oubliés.

C’est là qu’il s’arrêta.

Devant un ancien abattoir muré depuis des années. Marc le rejoignit, haletant. L’animal restait figé, comme s’il attendait. Il regardait une porte rouillée, entrouverte, menant à un sous-sol que personne n’avait foulé depuis longtemps.

Un bruit monta des profondeurs. Faible. Étranglé.

Un sanglot.

Marc sentit le froid parcourir son dos.

Il descendit lentement les marches de béton. Une odeur fétide l’assaillit. Au fond, une silhouette. Petite. Recroquevillée.

Une enfant.

Attachée à un tuyau, les poignets liés. Son visage était couvert d’ecchymoses. Elle leva les yeux.

« Aide-moi… s’il te plaît. »

Marc coupa les liens. Il tremblait. L’enfant avait disparu depuis plus d’une semaine. Les journaux en parlaient tous. Et là, elle était devant lui. Vivante.

Mais ce n’était pas tout.

Derrière elle, dans un recoin de la pièce, il aperçut quelque chose. Une sorte d’autel. Des symboles peints au mur. Des ossements. Des bougies éteintes. Des objets qu’il ne pouvait pas identifier.

Ce n’était pas juste un enlèvement.

C’était… autre chose.

Il remonta à la surface, l’enfant dans ses bras. Mais le cheval avait disparu. Plus une trace.

La police arriva. L’enfant fut hospitalisée. Marc raconta tout. Mais quand ils retournèrent sur les lieux… il n’y avait plus rien.

Plus de porte. Plus d’escaliers. Le sous-sol semblait n’avoir jamais existé.

Marc jura pourtant avoir été là. Avoir entendu la fillette. Avoir vu ces symboles étranges.

Personne ne le crut vraiment.

Mais une chose est certaine : ce cheval n’est jamais réapparu. Enfin… pas officiellement.

Quelques habitants disent encore entendre des sabots la nuit. D’autres affirment avoir vu une silhouette galoper entre les bâtiments. Et certains enfants parlent d’un cheval qui protège ceux que les adultes ont oubliés.

Alors, la prochaine fois que vous entendrez un hennissement au coin d’une rue vide… regardez bien autour de vous.

Vous pourriez découvrir ce que vous n’êtes pas censé voir.

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