🏠 Mon nouveau voisin a déversé du gravier devant ma maison — et ce n’était que le début de l’enfer
Je me souviendrai toujours de ce jour. Un simple mardi soir, je rentrais du travail, fatiguée mais apaisée à l’idée de retrouver le calme de chez moi. J’avais préparé un dîner léger dans ma tête, une tasse de thé chaud et un film tranquille. Mais en tournant dans ma rue, j’ai senti mon cœur s’arrêter net.
Devant ma maison, mon allée — que j’entretenais avec soin depuis des années — était recouverte d’une montagne de gravier gris. Pas un petit tas, non : une véritable colline de pierres sales qui bloquait entièrement l’accès à mon garage.
J’ai d’abord cru à une erreur de livraison. Mais à quelques mètres de là, appuyé nonchalamment contre sa clôture, mon nouveau voisin me regardait avec un air satisfait, les bras croisés.
— C’est votre gravier ?, ai-je demandé, encore incrédule.
— Oui, a-t-il répondu calmement. Je n’avais pas où le mettre, alors je l’ai déposé là. Ce n’est pas bien grave, non ?
Pas bien grave ? J’étais sous le choc. C’était mon entrée, mon terrain !
J’ai pris sur moi pour ne pas crier. Je lui ai expliqué posément la situation, que je ne pouvais même plus garer ma voiture. J’ai proposé que nous partagions les frais pour tout dégager. Il a hésité, soupiré, puis accepté. Le lendemain, un camion est venu ramasser le gravier. Tout semblait réglé.
Mais la paix fut de courte durée.
🌒 Des fleurs disparues et des bruits étranges la nuit
Quelques jours plus tard, j’ai remarqué quelque chose d’inquiétant. Des fleurs avaient disparu de mon jardin. D’abord deux, puis cinq, puis dix. Celles que j’avais plantées au printemps !
J’ai cru à un animal, jusqu’à ce que je voie, derrière la clôture, les mêmes fleurs soigneusement replantées… dans le jardin de mon voisin.
Je suis allée le voir, furieuse :
— Vous m’avez pris mes fleurs !, ai-je accusé.
— Oh, je croyais qu’elles étaient abandonnées…, a-t-il répliqué d’un ton mielleux.
Ce sourire m’a glacée. Il savait exactement ce qu’il faisait.
Et puis, la nuit, les bruits ont commencé. Vers minuit, j’entendais des pas, un cliquetis métallique, parfois un souffle derrière ma haie. Quand je sortais, il n’y avait personne. Mais au matin, le sol était piétiné, les pots renversés.
Je commençais à avoir peur.
📹 La caméra qui a tout révélé
J’ai fini par installer une petite caméra de surveillance. Les deux premières nuits, rien. La troisième, en revanche, j’ai enfin eu ma réponse.
Sur la vidéo, on distinguait clairement mon voisin, en pyjama, une lampe frontale sur le front. Il creusait des trous dans ma pelouse, y enterrait de vieux objets – et parmi eux, mes anciens pots de fleurs, brisés.
Pourquoi ? Quel était son but ?
J’ai montré la vidéo à la police. Ils ont haussé les épaules : “Conflit de voisinage, madame. Surveillez la situation.”
Mais depuis ce jour, mon voisin ne m’a plus adressé un mot. Il se contentait de m’observer. Parfois, quand j’ouvrais mes rideaux, je le voyais derrière sa fenêtre, immobile.
🔥 Le soir où tout a basculé
Un soir d’automne, j’ai senti une odeur âcre de brûlé. Je suis sortie en courant : ma poubelle flambait ! Les flammes léchaient le portail. J’ai attrapé le tuyau d’arrosage et éteint le feu juste à temps.
Les pompiers ont confirmé : le feu avait été allumé volontairement. À terre, ils ont trouvé un mégot de cigarette — de la même marque que celle que fume mon voisin.
Aucun témoin, aucune preuve directe. Mais je savais.
Cette nuit-là, j’ai fait mes valises. J’ai dormi à l’hôtel. Le lendemain, j’ai commencé à chercher un nouveau logement.
💔 L’après
Aujourd’hui, je vis à vingt kilomètres de là. Mes nouveaux voisins sont adorables. On se sourit, on s’échange des gâteaux, on se respecte. Mais chaque fois que j’entends le bruit du gravier qu’on déverse sur un chantier, une angoisse glaciale me traverse.
Parce que je sais qu’un simple geste banal – déverser du gravier – peut révéler la face la plus sombre de l’âme humaine.
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