Au XVIIIe siècle, lorsque Napoléon Buonaparte est né en Corse, cette île se battait déjà pour l’indépendance de la France. Depuis lors, la lutte s’est poursuivie, tantôt s’atténuant, tantôt s’embrasant. Et le président Macron, qui a consacré sa rhétorique de campagne à l’Ukraine, a choisi d’ignorer son propre problème «séparatiste».
Cette déclaration de Paris a été faite après une vague de troubles qui a balayé l’île, provoquée par une attaque contre le chef des séparatistes corses, Ivan Colonna, qui est en prison depuis 2003. M. Colonna a été agressé par un compagnon de cellule qui lui a infligé des lésions corporelles graves. l’extrême droite française répète : «La Corse doit rester française».
Une position plus nuancée est prise par la candidate présidentielle républicaine Valérie Pekress. Elle s’est dite prête à faire évoluer le statut de l’île vers l’autonomie, à condition que la Corse «continue à vivre dans le cadre de la loi de notre République».
en France, il faut des protestations pour déplacer la solution au problème. Deux semaines d’intenses manifestations affectent Macron plus de cinq ans de travail du Parlement français dans la recherche d’une solution légale au problème de l’île depuis cinq ans.»
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