Une jeune beauté épousa un vieil homme riche en attendant sa mort… Mais après son décès, l’impensable arriva !


Marina Viktorovna avait toujours été convaincue que sa vie devait être exceptionnelle. Depuis l’enfance, elle refusait l’idée d’une existence monotone, d’un petit appartement étouffant ou d’un futur aux côtés d’un homme incapable de lui offrir le luxe. Elle rêvait de bijoux étincelants, de robes de créateurs, de voyages vers des destinations exotiques où les coupes de champagne ne se vidaient jamais. Et surtout, elle voulait tout cela sans effort, sans sacrifice, sans culpabilité. Pour elle, le monde appartenait à ceux qui savaient le prendre.

Un jour, le destin plaça sur son chemin l’occasion parfaite : un homme influent, âgé de plus de soixante ans, à la fortune colossale. Elle venait d’avoir trente ans, éclatante de jeunesse et de charme. La différence d’âge ? Insignifiante. Elle savait qu’elle n’aurait pas longtemps à attendre. Le temps ferait le travail à sa place. Elle entra dans sa vie comme une brise de printemps : légère, lumineuse, irrésistible.

Sergeï Petrovitch, flatté par sa jeunesse et subjugué par sa beauté, céda rapidement.

— « Marina, à qui pourrais-je laisser tout cela, si ce n’est à toi ? » murmurait-il, serrant dans sa main ridée ses doigts délicats.
— « Tu es mon unique, mon bien le plus précieux », répondait-elle d’une voix douce, tandis qu’au fond d’elle-même, elle comptait déjà les jours.

La fin attendue

Un matin, cela arriva. Son « cher époux » ne se réveilla pas. La fin fut paisible, silencieuse, comme elle l’avait prévu. Aux funérailles, elle joua son rôle à la perfection : ses larmes paraissaient sincères, son deuil impeccable, sa posture irréprochable. Elle incarnait l’image de la veuve éplorée. Mais dans son cœur, elle savourait déjà sa victoire.

Elle se voyait déjà réaménager la villa, choisir de nouvelles tenues à Paris, voyager à travers le monde. Tout cela, croyait-elle, allait enfin lui appartenir.

Le testament qui bouleversa tout

Mais le destin lui réservait un cruel retournement. Quand la famille et les avocats se réunirent pour l’ouverture du testament, un étrange pressentiment la saisit.

Les mots du notaire résonnèrent comme un coup de tonnerre. Toute la fortune de Sergeï Petrovitch — les maisons, les comptes bancaires, les bijoux, les actions — n’allait pas à sa jeune épouse, mais à une fondation caritative qu’il avait lui-même créée.

Le nom de Marina n’y figurait pas. Pas une seule fois. Seule une petite rente mensuelle lui était attribuée, de quoi vivre modestement, bien loin du luxe espéré.

Un murmure parcourut la salle. Les héritiers se regardaient, stupéfaits. Mais personne n’était plus anéantie que Marina.

La vérité révélée

Elle apprit plus tard ce qu’elle n’avait jamais soupçonné : Sergeï avait compris depuis longtemps que son épouse ne l’aimait pas, qu’elle n’aimait que son argent. Il avait vu la froideur dans ses yeux, entendu le vide de ses paroles. Il avait continué à l’entourer de cadeaux, mais intérieurement, il avait déjà tranché : sa fortune ne tomberait jamais entre des mains indignes.

Ainsi, au moment où elle croyait tout obtenir, Marina se retrouva les mains vides. Ceux qui l’avaient enviée la veille chuchotaient désormais que la justice avait triomphé.

La leçon cruelle

Jeune et belle, elle se retrouva soudain seule, sans avenir, sans rêves à réaliser. La demeure luxueuse qu’elle pensait conquérir devint une prison glaciale, emplie de souvenirs et de portraits qui semblaient lui répéter la même phrase : « La beauté ne peut pas tout acheter. »

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